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mercredi 18 mars 2015

Jakarta... nuisances sonores et transports






Nous vivons depuis quelques mois à Jakarta, et j'avais envie de vous raconter quelles furent mes toutes premières impressions sur cette mégalopole tentaculaire et découvrir quelques-unes de ses particularités au fil de différents articles.


Une période d'adaptation nécessaire

Du balcon de notre appartement, au 28e étage d'une tour, la capitale de l'Indonésie, 12 millions d'habitants, 28 millions avec les villes satellites les plus proches, ne se laisse découvrir qu'à travers un voile épais de pollution qui ne laisse pas beaucoup de chance aux rayons du soleil.

Après avoir visité Lombok et Bali pendant un mois l'année précédente, je dois reconnaître que le choc fut rude! tous les côtés négatifs me sont apparus au premier abord: surpeuplée, polluée, sale, bruyante!!!
L'équipement et l'emplacement de cet immeuble paraissait assez attrayant: climatisation, piscine, salle de fitness et de badminton, tout près d'une des gares appartenant au réseau qui ceinture la ville, non loin du busway. Quand on connaît les difficultés de circulation ici, être près des transports en commun nous paraissait primordial, surtout pour ma femme qui travaille au centre de Jakarta.

Jakarta vue du quartier de Salemba

Vue de la ville du haut du 28e étage par une journée exceptionnellement dégagée!


La première semaine fut pénible, très pénible! se rajoutant à l'insomnie due au jetlag, la mélopée de l'appel à la prière des mosquées à 3 heures du matin interrompait systématiquement mon sommeil. Ce chant obsessionnel, repris par les quelque 8000 mosquées de la ville, allait crescendo pour disparaître comme dans un souffle une heure plus tard!
Sur le qui-vive, j'appréciais malgré tout ce retour au calme... de courte durée, hélas!
Si Paris s'éveille à 5 heures, Jakarta est plus matinale! Après l'appel à la prière, la vie urbaine reprend ses droits, la circulation s'intensifie rapidement, relayée par tous les transports locaux et notamment le réseau ferroviaire.
Mais les trains, si pratiques ici, ont un côté très désagréables: leur klaxons stridents qu'ils déclenchent longuement, assidument, puissamment, à l'approche de chaque gare, voire même entre deux, et vient se superposer à la sonnerie aigüe du passage à niveau qui retentit bien avant l'arrivée de la locomotive.
A ce stade, où j'aspirais fortement à m'endormir enfin, ce nouvel élément sonore me renvoyait aux salles de cinéma ultra-moderne, au son Dolby stéréo, les couloirs de l'immeuble desservant chaque étage et dont les fenêtres restaient ouvertes, remplissaient parfaitement leur rôle d'effet surround! Les yeux fermés, je voyais le train interminable se diriger vers moi, frôler le sommier qui me servait de quai, pour disparaître rapidement au niveau de la tête de lit!
Le pétage de plomb, quoi! Il fallait réagir! D'abord, combattre l'insomnie, me coucher plus tôt et être endormi plus profondément à l'heure des muezzins. Grand merci aussi à Monsieur Quiès et ses fameuses boules qui ont fait chuté considérablement le nombre de décibels durant mes nuits perturbées! Enfin, une fermeture systématique des wasistas des couloirs, le soir, en catimini, a rendu muet mon home cinéma. Ouf! un peu de calme!
Et maintenant ? tout va bien, on s'habitue au bruit comme au climat, petit à petit, on ose à nouveau ouvrir ses yeux et ses oreilles, on découvre les gens, toujours curieux envers les bulé (occidentaux), la vie du quartier et la gare, principal pôle d'animation, autour de laquelle gravite une micro-économie particulière.
J'ai donc décidé de me réconcilier avec ce lieu, de lui rendre visite, de se faufiler en utilisant les transports locaux pour lui tirer les vers du nez et découvrir ses petits secrets que je vous remettrai en mains propres, sans emballage, accompagné de quelques photos dans un prochain article.


Les transports locaux

Mais avant cela, j'aimerais vous faire découvrir les principaux mode de locomotion qui se pratiquent à Jakarta:
L'ojek, tout d'abord, moyen le plus rapide pour faire un parcours de quelques kilomètres en période d'embouteillages. Equipé d'un scoot ou d'une petite moto, le chauffeur vous propose ses services et son tarif qui varie selon la distance et la circulation. Une fois d'accord sur le prix, vous grimpez derrière lui, équipé d'un casque de prêt qui n'en est pas à sa première tête, et c'est parti pour un slalom!

ojek devant la gare
ojek en pleine transaction, devant la gare



Le bajaj, sorte de petit triporteur bleu rudimentaire que l'on hèle dans la rue et avec lequel on négocie le prix. Son rayon de braquage et son faible encombrement lui donnent une certaine une aisance appréciée aux heures de pointe et optimisée par la dextérité du conducteur. Ouvert à tous vents, il est recommandé de poser ses affaires sur le plancher, un sac à main ou un appareil photo mal accompagnés pourrait attirer des convoitises!

bajaj à Jakarta
Bajaj circulant sous la passerelle du busway

bajaj au marché de Jatinegara
Bajaj au marché de Jatinegara




La Microlet est un micro-bus qui peut contenir 13 personnes maximum. Banquette rudimentaire, bas de plafond, numérotée sur la carrosserie, elle dessert des lignes établies dont le réseau m'échappe totalement, qui doit faire partie de la transmission orale familiale, une option à l'apprentissage de la langue je suppose!  Son énorme avantage est, d'une part, de doublonner le service de bus qui n'est pas toujours à l'heure, loin s'en faut, mais aussi de pouvoir s'arrêter à peu près n'importe où, il suffit pour cela de toquer au plafond, suffisamment fort pour dominer le bruit ambiant, et se faire déposer à bon port!

Microlet à Jakarta
Microlet au marché de Jatinegara



Le busway Transjakarta est un réseau de bus qui couvre la majeure partie des grands axes de la ville. Les stations sont facilement repérables. Leurs passerelles métalliques qui surplombent les grandes avenues peuvent s'étendrent sur plusieurs centaines de mètres. Au détriment de l'esthétisme de la ville, elles permettent de franchir ces immenses avenues sans en affronter la circulation. Les bus peuvent être confortables suivant leur âge, presque tous climatisés, parfois trop, il leur est réservé une voie prioritaire régulièrement squattée par tous les autres véhicules, notamment en période d'embouteillage où la vie à bord devient compliquée. A l'attente dans les bouchons se rajoute la prise de conscience de la surpopulation de la ville très bien représentée dans le bus. Comprimés, debouts, accrochés aux poignées plastiques suspendues au plafond, on titube au grès des à-coups du moteur qui s'accorde avec l'accordéon de la circulation. Les vêtements collés à la peau, on jette un regard de défi à la climatisation qui, elle, a jeté l'éponge!

passerelle du transjakarta
Station de busway que l'on aperçoit à gauche et ses magnifiques passerelles!

passerelle deu marché de Jatinegara
Passerelles surplombant les grands axes

passerelle deu marché de Jatinegara
Leur côté fontionnel est très apprécié!

embouteillages à Jakarta
Couloir de bus squatté aux heures de pointe



On regrette alors de n'avoir pris le taxi qui, coincé lui aussi dans la circulation, offre place assise et air conditionné!
Plusieurs compagnies sont sur le marché, Blue Bird, apparaissant comme la plus fiable, chaque véhicule est équipé de compteurs, ce qui n'est pas toujours le cas. Vérifier que la remise à zéro de ce compteur a été faite avant de démarrer.
Il est préférable que vous connaissiez les directions à prendre pour votre destination finale et guider le chauffeur qui pourrait être tenté de vous organiser une visite de la ville!

taxi blue bird Jakarta
taxi Blue Bird reconnaissable à son logo




Il reste le train et ses lignes urbaines, qui ne déroge pas à la règle de la foule en période d'exil professionnel quotidien, dont la ponctualité est d'une extrême relativité, mais qui, conjugué avec les autres modes de transport peut apporter des solutions pas toujours efficaces mais parfois judicieuses!
Il faut savoir que la quasi totalité des trains à Jakarta possèdent des wagons réservés aux femmes, ça ne veut pas dire qu'elles sont obligées de les utiliser, simplement une option pour plus de confort, notamment en période de pointe, pour échapper à une certaine promiscuité!

train à Jatinegara
Le moyen de transport aujourd'hui le plus économique

Je vous laisse imaginer le temps passé à circuler dans cette ville est combien la notion de planning à géométrie variable est en vogue ici!

Tous ces modes de transport restent relativement peu onéreux: de quelques centimes d'euros pour le busway, et la microlet , à 2 ou 3 euros pour l'ojek et le bajaj suivant la destination et 2 à 4 euros pour le taxi en ville, suivant la course.
Le train, quant à lui, est le plus économe puisqu'il coûte 2000 rupias (14 centimes d'euros) les 25 premiers kilomètres, 1000 roupias (7 centimes) les 10 kilomètres supplémentaires.

C'est une liste non exhaustive, il existe certainement d'autres manières motorisées de se déplacer que je n'ai pas encore testées, je vous en ferai part à l'occasion!


Quelques particularités qui pourront vous surprendre:
  • Nous n'avons pas fait toutes les pharmacies ni les grandes surfaces de la ville, mais nous n'avons, malgré des recherches assidues, jamais pu trouver de tampons périodiques qui semblent bannis ici!!
  • Les Indonésiens sont superstitieux! les chiffres 4 et 13 portant malheur, aucun immeuble ne comporte d'étage 4 et 13!! au mieux 3a et 12a sinon on passe au suivant! finalement nous ne sommes qu'au 26e étage!
  • les toilettes, dans la plupart des centres commerciaux, comportent des douchettes intégrées commandées par un bouton poussoir près de celui de la chasse d'eau. Je vous laisse imaginer les dégâts lorsque l'on se trompe de bouton! Si je vous en parle....!! Heureusement le climat relativise la durée de cette situation désagréable!




  • Vous serez certainement surpris de voir les gens portant des pulls ou des manteaux sous une chaleur torride. Vous comprendrez mieux lorsque vous vous retrouvez dans un train, un taxi, un bus, une salle de spectacle ou un grand magasin et que la climatisation fera chuter la température de plus de 10 degrès! D'autre part, leur beau bronzage que l'on envie tant, n'est pas de mise ici. Ils évitent, en se couvrant, de s'exposer au soleil (qui cogne très dur!) De nombreuses publicités pour crèmes cosmétiques vendues pour "blanchir" la peau occupent une grande partie des panneaux publicitaires et des journaux.



















jeudi 26 février 2015

Lembongan et Ceningan, culture d'algues marines et snorkeling







vue de Lembongan





Après une semaine passée à Sanur, la vue quotidienne des côtes de Lembongan nous a incités à franchir les 12 kilomètres qui séparent ces deux îles. Sa réputation pour ses spots de snorkeling nous oblige à alourdir nos bagages de nos masques et tubas!





carte Lembongan Ceningn






coucher de soleil sur Lembongan

Mushroom bay Lembongan


Deux heures de bateau rapide suffisent pour rejoindre le port de ce rocher de 8 km2 bordé de falaise et de récifs coralliens propices à la plongée.



Mangrove à Lembongan



Mangrove à Lembongan


Mangrove à Lembongan

Sa population d'environ 5000 habitants vit essentiellement du tourisme, mais aussi de la pêche et de la culture d'algues.


Culture des algues marines


Wayang, un pêcheur et cultivateur d'algues marines, a accepté gentiment de nous consacrer un peu de temps pour nous donner quelques détails sur cette activité.



culture d'algues à Lembongan


"C'est un travail fastidieux qui se déroule en plusieurs étapes, la première étant de préparer les nouveaux plans à partir de la dernière récolte qui a été ramenée à la ferme.
Les jeunes pousses sont attachées à des liens, espacées d'une vingtaine de centimètres. Ces liens seront ensuite installés sur des piquets enfoncés dans le sable pour permettre le développement du plan immergé au gré des marées.
Vient ensuite le moment de la récolte chargée dans de grands paniers et ramenée à la ferme.
Les algues sont alors triées et mises à sécher sur de grandes bâches exposées au soleil durant 3 ou 4 jours.
Elles prendront ensuite la direction de laboratoires pharmaceutiques étrangers pour la confection des enveloppes de gélules et seront aussi très présentes dans la composition de nombreux produits cosmétiques."


culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan


culture d'algues à Lembongan


culture d'algues à Lembongan


culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan

culture d'algues à Lembongan






A marée basse, ces champs d'algues donnent à voir des paysages typiques magnifiés par des couchers de soleil flamboyants.


coucher de soleil sur Lembongan et les champs d'algues

coucher de soleil sur Lembongan et les champs d'algues

coucher de soleil sur Lembongan et les champs d'algues






Poursuite de la visite sur Lembongan et Ceningan 


Nous quittons ces lieux magiques et ces gens très attachants et poursuivont notre visite de ces îles à scooter.
Très peu de voitures circulent ici, le deux roues reste le meilleur moyen de locomotion pour sillonner les quelques petites routes escarpées et défoncées qui bordent majoritairement la côte. Elles nous guident vers de petites criques au sable blanc battu par de fortes vagues prisées des surfeurs.



Secret Beach Lembongan


Le nord-est de l'île est bordée d'une mangrove magnifique dont la visite peut se négocier avec un pêcheur. C'est aussi le point de snorkeling le plus intéressant - "Mangrove Point" - que vous pouvez rejoindre soit en louant les services d'un pêcheur (env. 10 euros de l'heure), soit en nageant 300 ou 400 mètres jusqu'aux bateaux des plongeurs déjà sur place.


la mangrove à Lembongan


la mangrove à Lembongan


Une passerelle en bois d'une centaine de mètres, à l'est, vous permet de rejoindre un autre îlot, Ceningan, plus sauvage encore et plus petit que Lembongan, rassemblant ces principaux attraits aux noms évocateurs, - Secret Beach, Dream Point, Blue Lagoon - sur la côte sud-ouest.

passerelle lembongan ceningan


Secret Point à Lembongan



Blue Lagoon à Lembongan





Sérénité!

Il règne sur cette île un sentiment de plénitude qui vous pousse, le soir, après une journée d'activité nautique, à contempler le coucher du soleil dont le panorama s'étend jusqu'au mont Agung, point culminant de l'île de Bali, en face.

Lembongan beach club et resort

coucher de soleil sur Lembongan

coucher de soleil sur Lembongan






Nos bons plans: 


  • La traversée:
  • prendre plutôt, à partir de Sanur, les bateaux rapides que les bateaux publics moins chers mais pas très sûrs. Le prix des premiers comprennent des services comme l'accompagnement jusqu'au homestay voire, au retour, jusqu'à l'aéroport de Dempasar.
    Surtout négocier les prix affichés: de 500000 roupias on peut en obtenir 350 000!

  • hébergement: Nous étions logés à Jungut Batu (la ville) chez Kubu Nusa. C'est neuf, très propre, grande chambre avec salle de bains, clim, et eau chaude. Petite terrasse devant pour déjeuner. 20 000 roupias par nuit sans petit déjeuner qui peut être servi sur place.Dès notre arrivée, le propriétaire c'est proposé de nous faire découvrir l'île en scoot pendant 3 h, gratuitement! Très utile pour se repérer sur les chemins accidentés.


homestay Kubu Nusa




  • Repas: Si vous aimez manger à l'indonésienne, il y a un warung le plus près de kubu nusa homestay. Simple, très bon, pas cher et excellent accueil.
  • - Le Bunga Bungalow (recommandé par le Routard). On confirme! Il donne sur la plage, bon cocktail et délicieuses vraies pizzas (et oui, c'est pas mal aussi de temps en temps!)
  • - Nyoman warung: sur la route de la mangrove, au nord, recommandé aussi par le Routard. Excellents et très copieux plats de poissons (thon et jacket fish) pour moins de 5 euros! Accueil très chaleureux.

Nyoman warung





mercredi 25 février 2015

Bali, île des dieux; Sanur, ville des vieux?



plage de Sanur






Bon, nous voilà de retour à Bali, île pour laquelle nous avons un petit coup de coeur. Il faut dire que le calme ici change quelque peu de la vie trépidante de Jakarta. La proximité de la mer et surtout des plages tranquilles baignées d’une mer étale et translucide invite au farniente, voire à la méditation.
Mais sortons de cette léthargie et armons-nous de courage pour vous faire profiter d’une petite balade sur l'île!
Nous sommes à Sanur au sud-est de Bali, à l’est de Dempasar.
Si l’on nomme Bali l’île des dieux, Sanur pourrait être plutôt la ville des vieux!....étrangers en bonne santé venus profiter du climat, il y a pire comme maison de retraite !
Mais point trop de chichi ici, on profite des choses simples même si le bord de mer est une peu squatté par de grands hôtels de luxe qui se dissimulent sous les palétuviers, la grande plage de sable blanc est bordée d'une étroite promenade dallée, sur plusieurs kilomètres, alternant bars, restos, cabines de massage, et échopes de souvenirs dans une ambiance calme et bienveillante.



hôtels en bord de plage

hôtels en bord de plage


Au sud de cette plage, vous pourrez vous régaler de la pêche du jour dans les warungs tout près de la plage avec une belle vue sur les bateaux qui tanguent nonchalamment au gré du clapotis.
au Nord, de l'embarcadère que l'on repère par les groupes qui attendent les bateaux, il vous sera possible de rejoindre Lembongan, magnifique petite île, que l'on aperçoit au loin.
La mer ici est la plupart du temps calme, très calme; peu profonde, très peu profonde même suivant les marées.
Vous l'aurez compris, les surfers, même débutants vont s'ennuyer mais vous pourrez vous rattraper en louant un petit catamaran et aller filtrer avec la barrière de corail au large.

Si la curiosité vous pousse à aller plus au nord, surtout ne la contrariez pas. Vous serez surpris de retrouver une mer plus dynamique jouant avec le sable noir d'une plage déserte jouxtant de petits villages balinais dont les temples ornés d'offrandes semblent s'offrir aux puissantes vagues.
Il vous suffira d'attendre le coucher du soleil qui, même si l'exposition du site est plein Est, diffusera une lumière très particulière, mettant en valeur l'émeraude du rouleau de la déferlante, la nacre encore plus blanche de l'écume happant les rochers albâtres.



plage de Sanur


plage de Sanur


plage de Sanur



plage de Sanur




Et le soir?

La vie nocturne n’est pas perturbée par le bruyant flux des adeptes des boîtes de nuit qui se concentrent plutôt à Kuta, de l’autre côté de la capitale, mais les bars proposent régulièrement des groupes musicaux locaux dont le répertoire va du rock au blues en passant par le jazz.
Autant vous dire que siroter un petit cocktail dans ces conditions n’est pas forcément obligatoire, mais tentant quand même, non?
Ah oui!! on trouve de l’alcool ici (c’est assez cher, mais on peut boire du vin au verre!). Je vous accorderai volontiers que le vin rouge ou blanc ne sont certes pas de ceux que l’on oublie pas mais avec un peu d’imagination on arrive à tromper ses papilles et se laisser gagner par l’ambiance et l’euphorie (l’oeuf au riz est aussi une spécialité ici!).

Si par malchance vous vous laissez surprendre par une grosse averse, sachez qu’il est judicieux de prendre son mal en patience en s’abritant dans un petit salon de massage où des mains expertes vont se charger d’annihiler votre ressentiment contre le mauvais temps.
Une heure plus tard, vous rendez le sourire qu'on vous offre, le soleil vous attend à la porte, vous marchez sur les nuages,... la vie continue, quoi!!






Prochaine étape: L'île de Lembongan













Nos bons plans: 

  • hébergement: Nous étions logés au Louto Dm'ell homestay tout près de la plage, dans un endroit très tranquille. Bâtiment quasiment neuf, très propre, grande chambre avec clim, salle de bains à ciel ouvert avec eau chaude. 230 000 roupias la nuit, petit déjeuner non compris mais il y a une bouilloire pour faire chauffer de l'eau!
  • Restauration: Si vous mangez indonésien vous pouvez aller au marché de nuit de Sanur (pasar Sindu). Pitorresque, pas cher, très bon et copieux.
  • - Warung Kecil dans une rue qui mène à la page (Jalan Duyung). Tout petit, rendez-vous des surfeurs, on peut y manger local mais aussi occidental style hamburger et panini pour les amateurs. Attention, très peu de place à l'intérieur, deux tables à l'extérieur.

  • - Le Casablanca fait office de restaurant, bar et lieu de concert. Nourriture correcte, vin rouge ou blanc au verre et super endroit pour écouter de la musique!